A chaque instant, la vie laisse des traces plus ou moins heureuses, plus ou moins profondes dans notre système nerveux et dans son fonctionnement. Plus la trace est profonde, plus nous la ressentons clairement. Comme le « poids sur le cœur », par exemple, ressenti lors d’une vive dispute. Tout se passe comme si, sur «le tableau noir» de notre vie quotidienne, plus ou moins nettoyé le matin au réveil, chaque expérience laisse un dessin qui s’ajoute aux autres. Il arrive un moment où le tableau est plein. Il faut effacer pour pouvoir écrire de nouveau. Fort heureusement, notre système nerveux sait donner l’alerte et dispose de processus naturels et automatiques pour « nettoyer le tableau » quand il le faut. Ce qui déclenche ces processus, c’est le repos.
Dans la détente du corps, les tensions accumulées peuvent se résorber.
Se détendre signifie, littéralement, dénouer les tensions. Le sommeil contribue à éliminer les tensions et à «nettoyer le tableau» des impressions inscrites tout au long de la journée. Pour autant, dans le rythme actuel de nos vies, le sommeil ne suffit pas pour libérer toutes les tensions. Nous accumulons alors du stress.
Et surtout, le niveau de repos atteint dans le sommeil ne permet pas, le plus souvent, d’éliminer les tensions en profondeur. Quand la marque laissée par la craie sur le tableau est plus appuyée, il faut frotter plus fort pour pouvoir l’effacer. Après une vive dispute qui nous a laissé un poids sur le cœur, même après une nuit de sommeil, nous pouvons ressentir une amélioration, mais la tension n’a pas complètement disparu.
Le repos pendant le sommeil n’est pas suffisamment profond pour éliminer toutes les tensions
Dès lors que les tensions s’accumulent, à la longue, le fonctionnement normal du corps est lui aussi perturbé, donnant lieu à toutes sortes de problèmes psychiques et physiques. Il est aujourd’hui reconnu que 90% de nos problèmes de santé proviennent directement ou indirectement du stress.
Dans l’expérience de silence intérieur qu’est la transcendance, l’esprit expérimente un profond repos. Le mental et le corps fonctionnent toujours de concert. Très actifs ensemble. Très calmes ensemble. Lorsque le mental est amené naturellement vers ce profond calme intérieur, le corps est lui aussi amené vers un état de repos beaucoup plus profond que celui atteint durant le sommeil.
Ceci a pu être objectivement mesuré.
Le repos pendant la méditation est bien plus profond que pendant le sommeil
Ce graphique, tiré d’une étude de la Harvard University, illustre la mesure de l’état de repos par la consommation d’oxygène. Que voyons-nous ? Lors de la pratique de la MT, nous atteignons presque immédiatement un état de détente corporelle plus net encore que lors de la phase avancée du sommeil, soit après cinq-six heures de sommeil. C’est ainsi que le corps arrive à se libérer des tensions les plus profondes. Cette étude a été publiée dès 1971 déjà, dans deux revues scientifiques mondialement reconnues, Science Ref.Science 27 Vol. 167 no. 3926 pp. 1751-1754 1970 et Scientific American. Ref.Scientific American 226:84-90 1972. Ces revues engagent leur réputation lorsqu’elles publient un article. Elles vérifient donc leurs sources sérieusement avant de traiter de ce sujet dans leurs colonnes.
Par la suite, cette étude a été reproduite des dizaines de fois de par le monde avec des résultats comparables. Une recherche reprenant 31 études sur la MT confirme que l’état de relaxation atteint lors de la pratique de la MT est bien plus profond que dans le sommeil ou lorsque nous fermons simplement les yeux, qu’il s’agisse de la respiration, du rythme cardiaque ou du taux de lactate sanguin.Ref. American Psychologist 42: 879–881, 1987
En éliminant les causes, les conséquences elles aussi disparaissent. Si dans ce profond repos, le corps parvient à éliminer le stress et les tensions qui entravent son fonctionnement normal, alors les problèmes et difficultés dus à ces tensions s’atténuent, voire disparaissent.
Cela se traduit tant sur le plan mental que physique, et dans divers domaines de la vie courante, comme vous pouvez le voir par ailleurs sur ce site web. Les conséquences les plus impressionnantes ont été observées auprès de personnes atteintes de trouble de stress post traumatique (TSPT), généralement considéré comme incurable. Dans le meilleur des cas, l’on arrive seulement à en réprimer les symptômes grâce à une thérapie ou à des médicaments.
Différentes recherches scientifiques ont observé une diminution significative, voire la disparition totale, des symptômes TSPT auprès de vétérans de guerre et de réfugiés. Ces études ont été publiées (voir STPT).
Il est donc raisonnable de penser que si la MT est efficace dans le traitement de troubles traumatiques de cette gravité, elle peut fort bien avoir un effet positif sur tous les symptômes liés au stress.
Moins de stress = plus de résistance au stress
Le stress crée un cercle vicieux. La MT pratiquée 2×20 minutes par jour rompt ce cercle vicieux.
Le stress est un cercle vicieux. Plus nous sommes tendus, plus nous avons tendance à céder au stress et aux tensions. Nous nous éloignons d’un certain équilibre. Ce qui peut nous amener au conflit et donc générer plus de stress encore. Le stress bloque aussi notre créativité, les solutions aux problèmes peuvent nous sembler inaccessibles. Ce qui ne fait qu’accroître le stress.
En transcendant, nous pouvons inverser ce cercle vicieux. Quand notre corps élimine le stress, il renoue naturellement avec un fonctionnement normal. Spontanément, nous avons tendance à être plus calmes, davantage centrés en nous-mêmes (voyez aussi La MT, c’est être soi-même). Non seulement le repos neutralise le stress, mais celui-ci a moins de prise sur nous, sur notre comportement. Nous entrons dans une spirale positive. Le corps pare au stress et à ses effets de lui même, même pendant l’activité.
Cela a fait l’objet également de mesures objectives sur la base de 4 variables : le pouls, la consommation d’oxygène, la résistance électrique (galvanic skin resistance) et l’hormone du stress (plasma lactate). Les pratiquants de la Méditation Transcendantale sont plus calme même en dehors de la méditation, après un certain temps de pratique régulière (en moyenne 3 mois). L’étude résumée dans ce graphique présente les valeurs moyennes résultant de 31 études sur la MTRef. American Psychologist 42: 879–881, 1987
Lorsque les pratiquants de la MT sont exposés à un stimulus stressant, ils retrouvent beaucoup plus rapidement leur état d’équilibre. On peut ainsi mesurer objectivement le degré de résistance d’un individu au stress. Selon cette étude, l’effet de la transcendance est nettement positif à cet égard. Ref.Psychosomatic Medicine 35: 341–349, 1973
La diminution du stress est, en soi, un effet secondaire de ce qui se produit : nous reprenons contact avec notre vraie nature intérieure et tout ce qui n’est pas naturel (au sens de ce qui fait obstacle à cette vraie nature, comme le fait le stress) commence tout simplement à fondre comme neige au soleil (voyez Connecté à son Soi suprême).
Pour plus d’infos sur les recherches scientifiques au sujet de l’effet de la Méditation Transcendantale sur la diminution de stress, visitez Recherches