Le stress active un mécanisme naturel qui a été créé pour assurer notre protection et notre survie. Dans la préhistoire, si nous rencontrions une menace (par exemple un animal sauvage qui nous attaque), nous mettions en œuvre une série d’actions pour gérer cette situation.
1. Le cerveau passe en mode impulsif. La partie préfrontale du cerveau, la partie responsable du contrôle de l’impulsion, de la ‘réflexion avant action’, est débranchée. Nous n’avons pas le temps de réfléchir sur le sujet. Il nous faut pouvoir réagir vite et de manière impulsive.
2. La production d’hormones du bonheur, la ‘sérotonine’ diminue, et à la place c’est la production de l’hormone du stress, le cortisol, qui augmente. Les muscles se crispent… Tout est prêt pour se battre contre l’élément menaçant ou… s’enfuir.
Le problème est que ce mécanisme n’est pas conçu pour le stress chronique dont nous souffrons actiuellement. Lorsque nous sommes dans une file, par exemple, ce qui augure un certain retard à notre rendez-vous ; il n’y a aucune raison de nous battre ou de nous enfuir. Néanmoins, c’est la réponse ‘stress’ qui est activée, avec toutes les conséquences que cela suppose. Non seulement pour notre poids mais pour tous les aspects sur notre santé, notre développement cérébral et notre bien-être.
1. L’augmentation de cortisol induit une augmentation de la résistance à l’insuline. Le corps va produire plus d’insuline, ce qui engendre une prise de poids et/ou fait en sorte que la surcharge pondérale se maintienne.
2. En réduisant la sérotonine, nous ressentons un sentiment de ‘vide’, que nous essayons souvent de combler en mangeant. On attribue à la plupart des dépendances l’aspiration à se sentir bien.
3. En état de stress chronique, notre cerveau prend l’habitude de débrancher sa partie frontale, responsable du contrôle émotionnel. Nous sommes de moins en moins aptes à contrôler nos impulsions et à long terme à prendre conscience des effets de celles-ci (alimentation et boissons compulsives, recours aux drogues…)
4. Parmi les conséquences, citons que nous devenons de moins en moins capables d’écouter les besoins naturels de notre corps.
Transcender inverse tous ces effets
La transcendance est l’expérience inverse au stress et va donc entrainer des effets opposés :
– Le corps accède à un profond état de détente (même bien plus profond que pendant le sommeil). Cela peut se mesurer directement en relevant la concentration de cortisol, celle-ci descend jusqu’à 30% pendant la pratique de la MT (voyez le pouvoir de guérison de votre corps)
– Le cerveau va retrouver son fonctionnement normal, ce qui conduit à une augmentation de la sérotonine (voyez le Bonheur) ainsi qu’à l’augmentation spontanée de la pression sanguine dans le cerveau frontal, indication que cette partie est réactivée (voyez 4 manières que le stress a d’endommager notre cerveau).
Conséquences ? Selon une enquête de l’Institut National de la santé aux Etats-Unis (V.S. National Institutes of Health), il semble que la résistance à l’insuline se normalise à nouveau (voyez Diabètes). C’est ainsi que le principal facteur à la prise de poids se voit évacué. Nous nous sentons mieux et nous reprenons le contrôle de nos impulsions. Nous sommes plus à l’écoute de notre corps.
Envie de perdre du poids ? Peu importe le type de traitement diététique que vous voudrez suivre, ce sera plus facile si vous vous attaquez directement à la cause.
Visionnez aussi cette vidéo (en anglais) : Your brain’s reward center, hacked by a cupcake.